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NOUVELLES DE PROCURE

Faire tomber les tabous

par Mélanie Monette

Mon mari a eu à se battre férocement contre ce méchant monstre au cours des derniers mois. Mon mari est l’antithèse du « patient régulier de 70 ans ». Il est en pleine forme, non-fumeur, aucun problème de santé et malgré cela le cancer de la prostate ne l’a pas épargné. Grâce à une simple question et une toute petite prise de sang, il est encore parmi nous, avec un morceau en moins, mais en pleine santé.

Maintenant qu’il va bien, nous désirons tous les deux nous impliquer dans cette cause pour démystifier le tout, faire tomber les tabous et peut-être trouver les bons mots qui permettront à d’autres hommes d’être diagnostiqués rapidement.

Voici notre histoire :

En février 2012, mon mari revient de son examen médical annuel et il me raconte avoir questionné le médecin concernant le dépistage préventif du cancer de la prostate. Voyant arriver ses 50 ans dans quelques mois, il préfère être prévoyant. Après 26 ans de carrière comme paramédic, il connait trop bien la réalité concernant le cancer. Ce monstre n’a pas de grille de sélection. Il attaque au hasard. Comme la prévention est la plus sage des avenues, mon mari choisit cette avenue.

Au test de palpation, mon mari apprend que sa prostate semble un peu plus grosse que la normale. Mais, le médecin insiste sur ce point, ce n’est pas un indicateur très fiable. La prise de sang pour mesurer l’APS (antigène prostatique spécifique) sera le meilleur indicateur.

Les prises de sang sont donc effectuées et l’attente des résultats débute. À cette étape, nous ne sommes pas trop inquiets. Nous prenons de l’information sur Internet. On y apprend que les taux normaux d’APS varient en fonction des tranches d’âge :

  • Moins de 50 ans = 0,0 à 2,5
  • 50 – 59 ans = 0,0 à 3,5
  • 60 – 69 ans = 0,0 à 4,5
  • 70 ans et plus = 0,0 à 6,5

Selon les données de la Société canadienne du cancer, seulement 1 homme sur 4 dont le taux d’APS est anormal sera vraiment atteint du cancer de la prostate. Les résultats arrivent. APS 4 : normal 2.5. Selon le médecin, ce n’est pas inquiétant, mais il surveillera aux 6 mois.

6 mois plus tard, l’APS a grimpé à 6.3. L’urologue demande une biopsie. 10 « carottages » sont effectués dans la prostate de mon chéri. L’attente des résultats recommence. Comme cette attente coïncide avec la période des fêtes, nous n’aurons de nouvelles que 2 mois plus tard.

Le cancer de la prostate
ne le vivez pas seul.

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