Lorsque vient le temps de traiter le cancer de la prostate, plusieurs options s’offrent à vous.
Votre médecin et votre équipe de soins vous proposeront le traitement qu’ils estiment le plus approprié en fonction de votre âge, de votre état de santé et de la gravité de votre cancer. Parmi ces traitements, vous vous attendez sans doute à ce qu’il y ait la chirurgie ou la radiothérapie. Toutefois, la surveillance active constitue une autre approche, encore peu connue, particulièrement pour les cancers de la prostate à faible risque.
Un cancer à faible risque
On parle d’un cancer à faible risque lorsqu’il s’agit d’une petite tumeur contenue à l’intérieur de la prostate et que le taux sanguin d’APS demeure inférieur à 10. Dans la plupart des cas de cancer de la prostate à faible risque, la tumeur évolue lentement et ne représente donc pas une menace pour la vie du malade. Ainsi, un cancer à faible risque non traité cause rarement un décès, surtout s’il est surveillé activement.
La surveillance active
Puisqu’un cancer de la prostate à faible risque représente peu de danger et de complications, la surveillance active est souvent privilégiée. En effet, la chirurgie et la radiothérapie ne sont pas des traitements nécessaires lorsque la vie n’est pas menacée, d’autant plus qu’elles peuvent entraîner d’importants problèmes d’ordre sexuel, urinaire ou intestinal, en plus de nécessiter une période de rétablissement.
En revanche, la surveillance active vous permet de poursuivre vos activités régulières sans trop vous inquiéter. Vous aurez à passer des examens médicaux réguliers, comme le test d’APS et le toucher rectal. Si nécessaire, vous passerez également une biopsie. Cette approche permet de surveiller l’évolution de la tumeur. Si le cancer devient plus risqué, vous pourrez commencer un traitement à tout moment.
La chirurgie ou la radiothérapie
La chirurgie et la radiothérapie peuvent être éprouvantes sur le plan physique, puisque ces traitements entraînent plusieurs effets secondaires. Ainsi, en cas de cancer de la prostate à faible risque, on les propose davantage aux hommes jeunes ou en excellente santé, puisque ceux-ci pourront s’en remettre plus facilement.
Dans tous les cas, l’important demeure de prendre la décision que vous estimez la meilleure pour vous. Pour cela, le mieux est de discuter avec votre médecin afin d’avoir tous les éléments nécessaires en main pour choisir de façon éclairée.