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Quand le cancer de la prostate emprunte ses traitements au cancer du sein…

Dans la course que mènent actuellement les chercheurs pour essayer de nouvelles molécules chez des patients en échec thérapeutique, les résultats de l’essai, dit TOPARP-A (Trial of PARP Inhibition in Prostate Cancer), présentés au congrès de l’ASCO, suggère que l’olaparib, indiqué dans le traitement du cancer du sein et de de l’ovaire avec mutation BRCA 1/2, est efficace chez une grande majorité des hommes atteints de cancer de la prostate et dont les tumeurs présentaient des mutations du gène BRCA.

En effet, environ 80% des hommes atteints ont répondu à l’olaparib. Et même si les hommes participant à l’essai avaient un cancer de la prostate avancé et fortement prétraité, l’olaparib a retardé la progression de leur maladie pendant plus de 8 mois, avec 35% d’entre eux n’ayant vu aucune progression de leur cancer depuis plus d’un an.

Beaucoup de personnes savent que les mutations dans les gènes BRCA1 et BRCA2 augmentent considérablement le risque de cancer du sein et de l’ovaire chez les femmes. Or, ces mutations sont également présentes chez des hommes, et les exposent eux aussi à un risque accru de cancer de la prostate.

Progression retardée du cancer

L’olaparib cible les cellules cancéreuses qui ne sont pas en mesure de réparer correctement leur ADN.

Le Pr Johann de Bono, professeur de l’Institut du cancer à Londres et principal auteur de l’étude, a déclaré qu’il espérait que ces résultats permettent une utilisation clinique de ce médicament et que l’analyse génétique des tumeurs deviennent un standard pour ce cancer, mais aussi pour l’ensemble des cancers.

« Notre étude est passionnante car elle montre à quel point le ciblage génétique et la médecine de précision peuvent être puissants. Nous avons été ravis de voir une telle réponse chez les hommes atteints de cancers très avancés, où des mutations du gène BRCA et d’autres défauts des gènes de réparation de l’ADN étaient présents dans leurs tumeurs. La prochaine phase des essais est en cours et, si les résultats sont aussi concluants que ceux de la phase 2, nous devrions voir l’olaparib s’ajouter à l’arsenal thérapeutique du cancer de la prostate d’ici les prochaines années. »


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Source et références
ASCO 2019: Breast cancer drug effective in 80 per cent of men with BRCA-mutant prostate cancer

Adapté par PROCURE. © Tous droits réservés – 2020

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