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Vous ne répondez plus à votre hormonothérapie?

Comme vous le savez, on a principalement recours à l’hormonothérapie lorsque les premiers traitements échouent ou lorsque vous ne pouvez subir une intervention ou une radiothérapie. À l’occasion, votre hormonothérapie peut être combinée à un autre traitement, comme la radiothérapie.

Comme vous le savez également, on considère que l’hormonothérapie peut ralentir la croissance du cancer de la prostate, mais ne peut le guérir. Lorsqu’un cancer est avancé, elle constitue un excellent moyen pour atténuer la douleurs et les symptômes. Cependant, la durée de son efficacité varie selon les patients. La majorité des hommes qui la reçoivent réagissent au traitement pendant un certain temps. Chez certains, le répit peut durer plus de 10 ans alors que chez d’autres, il durera moins d’un an.

Votre médecin saura que l’hormonothérapie a cessé d’être efficace lorsque les résultats de vos analyses sanguines révèlent une hausse de votre taux d’APS et un faible taux de votre testostérone. C’est le signe que votre maladie progresse malgré tout. On parle alors d’un cancer hormono-résistant (cancer de la prostate résistant à la castration-CPRC) avec ou sans métastases décelables.

Mise à jour – Juillet 2020

Vous ne répondez plus à l’hormonothérapie et n’avez pas de métastases?

Il y a peu de temps encore, on ne disposait d’aucun traitement éprouvé pour ce type de cas. Si vous ne répondiez plus à votre traitement hormonal, vous étiez suivis régulièrement tous les trois à six mois jusqu’à ce qu’on découvre des métastases. Ce n’était qu’à ce moment-là qu’un traitement pouvait être entrepris. Personne ne sera surpris d’apprendre que cette approche thérapeutique était plutôt anxiogène pour ceux qui l’on vécu.

Au cours des dernières années, le CPRC non métastatique a été le domaine du cancer de la prostate le plus étudié dans le but de trouver des médicaments capables de prévenir ou de retarder l’apparition de vos métastases.

Un besoin qui commence à être comblé

Depuis 2018, des résultats positifs ont été obtenus avec trois agents, montrant qu’ils permettent tous de retarder d’environ deux ans l’apparition des métastases chez des patients dont le taux d’APS s’élève rapidement (CPRC sans métastases à risque élevé). L’enzalutamide (Xtandi), déjà utilisée dans le traitement du CPRC avec métastases, a retardé de façon importante l’apparition des métastases chez les patients ciblés.

L’apalutamide (Erleada), un nouveau médicament très semblable à l’enzalutamide, a donné des résultats similaires. Son approbation par Santé Canada en 2018 était fondée sur les données tirées de l’essai clinique de phase III SPARTAN. Dans le cadre de cet essai, on a observé que l’apalutamide réduisait de 70 % le risque de métastases ou de décès chez les patients atteints d’un CPRC non métastatique, et qu’il prolongeait la survie médiane sans métastases de 40,5 mois comparativement à 16,2 mois pour le placebo.

Quand au darolutamide (Nubeqa), au cours de l’essai ARAMIS, le darolutamide avait significativement réduit le risque de décès, soit de 31 pour cent chez les patients atteints de CPRC non métastatique, avait significativement allongé le délai de progression de la douleur, le délai d’un premier traitement de chimiothérapie et le délai de survenue du premier événement osseux symptomatique (EOS). En raison de son efficacité et étant bien toléré, le darolutamide a permis homme de poursivre leurs activités habituelles et de conserver leur qualité de vie.

Comme le mentionne Dr Fred Saad dans la 5e édition de son livre Comprendre la maladie et ses traitements: « Il est très motivant d’avoir enfin quelque chose d’efficace à proposer aux patients chez qui le risque d’apparition de métastases est très élevé. Il est cependant encore trop tôt pour savoir si les patients pourront vivre plus longtemps grâce à ces médicaments. De plus, comme l’évolution du cancer de la prostate est très variable, tous les patients n’auront pas besoin de ces traitements préventifs. Heureusement, il y a des façons d’aider les médecins et les patients à prendre la décision la mieux adaptée à chaque cas. »

« Beaucoup de patients ont désormais accès à plus d’un médicament susceptible de les aider à vivre plus longtemps et à améliorer leur qualité de vie. Bien qu’il s’agisse de découvertes importantes, les recherches continuent de façon intensive puisqu’il n’est malheureusement pas possible de guérir à ce stade de la maladie. »


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Sources et références
Comprendre la maladie et ses traitements; Fred Saad, MD, FRCSC et Michael McCormack, MD, FRCSC, 4e et 5e édition
Société canadienne du cancer

Rédigé par PROCURE. © Tous droits réservés – 2020

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