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NOUVELLES DE PROCURE

On verra bien avec le temps si j’ai choisi la meilleure approche

par un auteur Anonyme, 59 ans

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Nous sommes en 1996. J’ai 59 ans. Lors de mon rendez-vous médical annuel, on m’annonce les résultats de mon taux d’ASP : 4,3. L’urologue recommandé par mon médecin me suggère alors de subir une échographie transrectale et des biopsies. Les résultats révèlent l’existence d’un cancer de la prostate et d’un grade de Gleason de 3/10, occupant environ 10 % de l’échantillon # 3.

Le fragment de cancer détecté est de taille insuffisante pour établir le stade de la maladie de façon précise. Avant de subir cet examen diagnostique, mon urologue m’avertit que les risques de cancer de la prostate s’élèvent à 90 %. Je trouve sa mise en garde plutôt étrange et désagréable. Prévenu, je n’ai pas été surpris de la nouvelle lorsque le diagnostic est tombé.

Il est tout à fait naturel d’être angoissé à l’annonce de la présence d’un cancer. La plupart des gens savent peu de choses sur les implications potentielles du cancer de la prostate et réagissent différemment. Lorsque je fais face à l’inconnu, je préfère être bien renseigné pour mieux comprendre la situation. J’ai donc fait des recherches intensives dans des ouvrages et dans des sites Web. J’ai aussi contacté une infirmière spécialisée qui travaille dans un hôpital de Montréal. Garde Grégoire est fondatrice d’un groupe de soutien pour les hommes atteints du cancer de la prostate. En assistant aux rencontres de groupe, j’ai pu discuter avec d’autres hommes dont l’expérience était semblable à la mienne. Grâce à des conférences données par des professionnels de la santé, j’ai acquis une foule de connaissances sur ce type de cancer, ses traitements et les effets secondaires des thérapies. Un grand nombre d’hommes chez qui on vient de diagnostiquer un cancer de la prostate veulent rapidement se faire opérer ou subir une radiothérapie. Mais, par la suite, ils éprouvent des effets secondaires qui affectent leur qualité de vie à divers degrés. Que fallait-il faire dans mon cas?

Je devais prendre une décision très importante et je tenais à consulter un autre spécialiste. L’infirmière m’a alors fixé un rendez-vous avec un autre urologue. Il me recommanda de ne pas réagir immédiatement, mais de continuer à suivre l’évolution de la maladie à l’aide d’analyses sanguines et d’examens rectaux numériques. Savoir que mon cas n’était pas urgent m’a soulagé. Je pouvais attendre avant de me faire opérer ou de subir une radiothérapie. Tous les six mois, j’ai donc continué à passer des tests d’ASP, dont les taux tombaient aussi bas que 0,9 et ne dépassaient jamais la barre des 4,0.

Aujourd’hui, j’ai 66 ans. En raison d’une hausse subite de ma concentration d’ASP, j’ai dû subir une deuxième série de biopsies en janvier 2003. Cette fois, une infection était responsable de l’augmentation de mon taux d’ASP. Ce taux est revenu à la normale en très peu de temps. La deuxième biopsie révélait l’existence d’une néoplasie intra épithéliale prostatique de grade élevé dans l’échantillon # 3 et d’un cancer de la prostate avec un grade de Gleason de 3 + 3 = 6, dans 5 % de l’échantillon # 1. Depuis, mon ASP se maintient à 2,1. Mon urologue me recommande de continuer à subir des analyses de sang et de surveiller mon état.

Bref, je ne pense pas au cancer de la prostate et je ne suis pas inquiet. Ma famille croit que je devrais prendre mon état plus au sérieux et tenter d’éliminer le cancer. C’est ce que je ferai un jour, si on me le conseille. Pour le moment, je me dis qu’on verra bien avec le temps si j’ai choisi la meilleure approche.

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