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Oui ou non

Devrais-je passer un test de l’APS?

Deux hommes à la pêche partagent leur expérience avec le cancer de la prostateLe cancer de la prostate se guérit plutôt bien, mais encore faut-il faire un dépistage précoce afin de mettre toutes les chances de son côté. Le test d’antigène-prostatique spécifique, ou APS, permet de détecter la maladie à un stade peu avancé, souvent en l’absence de symptômes, prévenant, du coup, de nombreux décès liés aux cancers avancés et agressifs.

Le test de l’APS sert en fait à détecter la présence de l’antigène prostatique dans le sang. Lorsque son taux est élevé, cet antigène indique qu’il y a un problème avec la prostate, mais il ne s’agit pas nécessairement du cancer de la prostate. Bien que ce test soit actuellement le meilleur pour dépister le cancer de la prostate, il n’est pas parfait. Il n’indique pas à lui tout seul s’il est nécessaire de traiter un patient ni de quelle façon le faire.

Avant de prendre la décision de passer un test de l’APS, posez-vous ces questions et discutez-en avec votre médecin, votre famille et vos amis:

  • Quels sont mes risques d’avoir le cancer de la prostate?
  • Serais-je rassuré par des résultats normaux au test de l’APS?
  • Qu’est-ce que je ferais si mon taux d’APS s’avérait élevé?
  • Si j’étais atteint d’un cancer de la prostate à évolution lente qui serait peut-être sans conséquence pour le reste de ma vie, est-ce que je voudrais tout de même suivre un traitement dont les effets pourraient nuire à ma vie quotidienne?

Le contexte personnel

Fioles pleines suite à un test sanguins APS ou PSALe test de l’APS est généralement offert à tout homme de 50 ans et plus avec une espérance de vie d’au moins dix ans. De plus, un homme en santé, qui n’a pas de symptôme ni d’antécédents familiaux en matière de cancer de la prostate, a bien peu de raisons de s’inquiéter et de vouloir dépister la maladie. À l’inverse, un homme à risque, c’est-à-dire avec un historique de cancer ou d’ascendance africaine, aurait sans doute avantage à passer des examens réguliers dès la quarantaine.

Selon l’Association des urologues du Canada (AUC), le dépistage devrait être interrompu chez les hommes à l’âge de 70 ans ne présentant aucun symptôme; cependant, pour les hommes de 70 ans et plus, intéressés et en excellente santé, on peut envisager poursuivre le dépistage en tenant compte de leur santé, de leurs valeurs et de leur préférences

Malgré tout cela, si un cancer est détecté à l’aide du test, il se peut que les médecins choisissent de ne pas traiter le patient, parce que la maladie n’est pas assez avancée ou qu’elle évolue trop lentement, par exemple. Dans ces cas-là, un suivi rigoureux est souvent préférable.

Par conséquent, le test de l’APS peut être un outil précieux afin de dépister le cancer de la prostate rapidement et de prescrire le bon traitement. Toutefois, il ne s’agit pas d’une référence absolue et ce sont surtout les hommes les plus à risque qui devraient se soumettre à cet examen. En cas de doute, demandez conseil à votre médecin et discuter des avantages et inconvénients de subir un dépistage à l’aide de l’APS .

Avantages et limites

Discussion entre un urologue et un homme sur les traitements du cancer de la prostateIl est important de bien peser le pour et le contre d’un test de l’APS. Ce qu’un homme considère comme un avantage n’est pas nécessairement perçu de cette façon par tous les hommes.

Avantages

  • Le test de l’APS peut aider à détecter un cancer de la prostate avant même l’apparition des symptômes
  • Le test de l’APS peut aider à détecter un cancer agressif à un stade précoce de son évolution et ainsi permettre d’entamer les traitements avant que le cancer ne se soit trop développé.
  • Un cancer de la prostate peu agressif peut ne pas nécessiter de traitement. Un suivi périodique grâce au test de l’APS permet, tout en gardant un œil sur l’évolution du cancer, de retarder le traitement et les effets indésirables qui y sont associés.
  • Le suivi périodique du taux d’APS peut bénéficier aux hommes qui présentent un risque élevé de cancer de la prostate en permettant une détection précoce du cancer.

Limites

  • Un taux d’APS élevé ne signifie pas nécessairement la présence d’un cancer de la prostate. Environ les trois quarts des hommes qui présentent un taux d’APS élevé n’ont pas le cancer de la prostate (résultat faux positif).
  • Un taux d’APS élevé engendrera d’autres examens qui peuvent présenter certains risques. Par exemple, une biopsie peut occasionner de la douleur, des infections et des saignements.
  • Le test de l’APS peut donner un résultat faux négatif. Environ 2% des hommes atteints d’un cancer de la prostate agressif ont un taux d’APS normal.
  • Un cancer à évolution lente peut n’avoir aucun impact sur la vie, mais le fait de se savoir atteint du cancer peut tout de même inquiéter et mener à un traitement qui serait alors inutile.
  • Les effets indésirables d’un traitement contre le cancer de la prostate peuvent perturber la vie quotidienne. Entre autres, des troubles urinaires, intestinaux et érectiles peuvent survenir.

Voix des urologues

Trois médecins donnent leur avis

voix des urologues

Le test de l’APS est le meilleur test disponible à l’heure actuelle pour détecter le cancer de la prostate, mais il n’est pas parfait. Ce test de détection nous permet de dépister le cancer de la prostate à un stade précoce et de potentiellement prévenir des décès causés par ce cancer, mais il ne peut être utilisé seul afin de déterminer qui traiter, quand traiter ou comment traiter les patients contre cette maladie.

La controverse entourant ce test ne vient pas du test de l’APS en soi, mais plutôt de la façon dont sont utilisés les résultats. Le cancer de la prostate est très répandu, mais ne nécessite pas toujours de traitement dans les cas où le cancer est petit et non agressif, ou encore si le patient n’est pas dans une forme physique lui permettant de subir ce traitement.

Tester tous les hommes pour le cancer de la prostate sans prendre en compte leur âge ou leurs antécédents n’est pas recommandé. Ce test présente de grandes nuances d’interprétation dans les résultats et dans la manière d’agir par la suite. Parfois, un test n’est pas nécessaire, par exemple dans les cas où il est impossible de traiter le cancer de la prostate d’un individu d’âge avancé et par ailleurs atteint d’autres maladies graves. En effet, procéder à un test de l’APS dans un tel cas serait alors inutile.

Au moment de l’apparition du test de l’APS à la fin des années 1980, les chercheurs n’avaient pas les connaissances qu’ils ont maintenant en regard des actions à poser en fonction des résultats obtenus. De nos jours, le test est utilisé de façon beaucoup plus judicieuse, ce qui fait qu’il est beaucoup plus rare que le cancer de la prostate soit découvert à un niveau d’avancement critique. Ceci est en soi une indication claire que le test de l’APS est utilisé de manière appropriée. Bien que la plupart de patients atteints du cancer de la prostate suivent des traitements à cet égard, un nombre croissant de patients diagnostiqués avec ce cancer font l’objet d’un suivi médical sans subir de traitement médical actif.

Nous vous recommandons, minimalement, de parler avec votre médecin au sujet de la pertinence pour vous de passer un test de l’APS et un toucher rectal si vous avez plus de 50 ans. Il serait également souhaitable de considérer passer ces tests dès l’âge de 45 ans si vous avez des antécédents familiaux de cancer de la prostate ou si vous êtes un homme noir.

Armen G. Aprikian M.D., FRCSC: Directeur Médical des Cèdres, Chef de la Mission des Soins de Cancer, Titulaire de la Chaire de recherche en urologie Richard Tomlinson et Professeur Titulaire, Service d’urologie, Centre universitaire de santé McGill (CUSM).

Fred Saad M.D., FRCSC: Chef du service d’urologie, Professeur Titulaire de Chirurgie, Titulaire de la Chaire Raymond Garneau en Cancer de la Prostate au Centre Hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) et Directeur, Recherche en Cancer de la Prostate à l’Institut du Cancer de Montréal/CRCHUM.

Luc Valiquette M.D., FRCSC: Chirurgien urologue et Professeur Titulaire de Chirurgie, Centre Hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM).

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Sources et références

Dernière révision médicale et éditoriale: juillet 2023
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