par Gilles Falardeau, 56 ans
Il y a deux ans, à 56 ans n’ayant jamais été malade et me croyant un peu invincible comme plusieurs collègues policiers actifs ou retraités, j’apprends avec stupéfaction après des examens de routine que je suis atteint du cancer de la prostate.
Après l’opération et les soins en hormonothérapie et en radiologie, j’écoute les conseils de mon médecin et je décide de tout mettre en oeuvre dans mon processus de guérison.
Je diminue mes activités professionnelles reliées à un grand stress quotidien, je modifie mes habitudes alimentaires, je reprends un entraînement intensif, dont plus de 5000 kilomètres à vélo durant la saison estivale, je prends enfin le temps de relaxer et de profiter quotidiennement de l’amour de ma famille..
Je m’implique comme bénévole chez PROCURE et avec l’équipe de support au cancer de la prostate du CHUM afin de partager expérience et espoir avec ceux qui sont terrassés par le diagnostic de ce type de cancer.
Favoriser le dépistage précoce, et être le principal artisan de sa guérison sont gages de succès.