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Ce que les femmes doivent savoir…

En tant que femme, vous pourriez décider de balayer sous le tapis cette maladie, car vous n’avez pas de prostate. Le hic est que le cancer de la prostate est le plus répandu des cancers chez les hommes. Il peut donc se manifester chez votre père, vos frères, vos fils, vos amis, vos-co-équipiers, vos collègues. Nous savons que le cancer de la prostate est une affaire d’hommes, mais lorsqu’un conjoint en est atteint, c’est une affaire de couple et de famille.

C’est pourquoi nous croyons qu’il est important que les femmes se familiarisent avec cette maladie, guérissable à ses balbutiements. Ce qu’il faut savoir:

C’est une maladie sournoise et silencieuse

Elle l’est surtout aux stades précoces, c’est-à-dire lorsqu’elle est confinée à la prostate, cette petite glande sexuelle responsable de la fertilité des hommes. La maladie présente alors peu de symptômes, voire aucun. Son risque augmente avec l’âge, soit à partir de 50 ans, premier facteur de risque.

Autres facteurs de risque

Outre l’âge, l’histoire familiale de cancers, la couleur de la peau (les hommes noirs) et les mutation génétiques hérités sont des facteurs de risque établis. Une mauvaise alimentation (malbouffe) et d’autres facteurs environnementaux pourraient y contribuer. La vasectomie, la masturbation, l’inflammation de la prostate ou son grossissement n’augmentent pas le risque de cancer de la prostate, tandis que l’embonpoint pourrait augmenter le risque d’un cancer plus avancé au diagnostic.

Passez en revue l’histoire familiale de cancers

Avoir des membres de la famille (par exemple un père ou un frère) atteints du cancer de la prostate augmente le risque de 2 à 6 fois de développer la maladie. Les cancers du sein, de l’ovaire, du pancréas au sein d’une famille augmentent également le risque. Il est donc essentiel pour votre partenaire de consulter et d’informer son médecin dès 40-45 ans de tout antécédent familial afin de pouvoir travailler à la mise en place d’un plan de dépistage.

Peut-on le prévenir?

Pour l’instant, rien n’est prouvé ni approuvé en matière de prévention du cancer de la prostate. Cependant, un style de vie sain, comme l’exercices, une bonne alimentation et un poids santé aura une incidence sur l’apparition de d’autres cancer, de maladies chronique (cœur, diabète, etc.), ou de symptômes urinaires et sexuels liés aux maladies de la prostate.

Vous êtes inquiètes des symptômes de votre conjoint, comme des problèmes urinaires?

La plupart du temps, le cancer de la prostate n’est pas en cause, se développant sans symptôme apparent. Dans la majorité des cas, ces problèmes sont plutôt liés à une prostate qui prend du volume avec l’âge. On doit consulter un médecin pour obtenir un diagnostic précis.

Est-ce qu’un taux d’APS élevé indique toujours un cancer de la prostate?

Non. Il ne faut jamais perdre de vue que l’APS est spécifique à la prostate, mais pas au cancer de la prostate; son taux peut augmenter en l’absence d’un cancer pour diverses raisons: l’âge, l’origine ethnique, une grosse prostate (HBP) ou une inflammation/infection de celle-ci, ou encore une infection urinaire. La plupart du temps, le taux redevient normal quand on peut traiter le problème. Il ne faut donc pas tirer de conclusions trop hâtives.

Diagnostic et traitement

On s’informe

Le meilleur remède à l’anxiété d’un tel diagnostic est l’information. Plus vous êtes informée sur la maladie, les options de traitement et les effets secondaires, plus il sera facile pour vous de comprendre le choix de traitement de votre partenaire ou la personne atteinte. Sachez que le cancer de la prostate peut être classé selon son risque de progression ou de récidive. À titre d’exemple, l’urologue pourrait proposer une surveillance active si le risque de progression est faible. Cela dit, assurez-vous de prendre le temps nécessaire pour la cueillette d’information.

Chirurgie ou radiothérapie?

Lorsque le cancer est confiné à la prostate, les options de traitement peuvent devenir un casse-tête… Votre homme n’est pas un candidat pour une surveillance active? En général, la chirurgie radicale ou la radiothérapie suffisent lorsque la tumeur ne déborde pas de la prostate. Ces deux traitements sont très efficaces avec un taux de guérison semblable 5 à 10 ans après le traitement. Plusieurs études démontrent qu’après un an, la qualité de vie est comparable pour les deux traitements (en tenant compte des effets secondaires et des complications).

L’âge, un facteur important dans le choix de traitement

Dans le cas des hommes relativement jeunes (50-60 ans), les médecins recommandent généralement une intervention rapide et énergique pour s’en débarrasser le plus vite possible et éviter que le cancer évolue au fil des années. La chirurgie radicale permet de se tourner vers la radiothérapie advenant une récidive (traitement de rattrapage), ce que la radiothérapie ne permet peu. Comme le risque de récidive locale est plus élevé chez les patients plus jeunes (le suivi étant plus long), c’est un inconvénient de la radiothérapie auquel il faut songer.

Comprendre les effets secondaires du traitement

Le traitement d’un cancer localisé à la prostate peut avoir des conséquences sur les fonctions urinaires, érectiles ou intestinales. Ces effets secondaires s’expliquent par la proximité des nerfs érectiles, de la vessie et du rectum. Ils varient d’une personne à l’autre selon le degré de la maladie, l’âge et l’état de santé. La bonne nouvelle est que de nombreuses stratégies peuvent vous aider à les gérer. N’hésitez pas à en parler au médecin.

Il devra investir temps et effort dans sa récupération

Peu importe le traitement choisi, il faudra qu’il s’implique et qu’il travaille avec son urologue, radio-oncologue, nutritionniste ou physiothérapeute pour récupérer sa continence, ses érections, gérer ses problèmes urinaires ou intestinaux. Tout cela requiert patience, persévérance et résilience. En d’autres mots, pour participer à un marathon, on doit faire du jogging et s’entraîner.

Et sachez que vous n’êtes pas seule. Nous sommes là pour vous au 1 855 899-2873.


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