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Seul face à mon diagnostic… L’histoire de Serge

Seul face à mon diagnostic... Tout comme Martin, Serge apprend qu’il a le cancer de la prostate dans la fleur de l’âge, c’est dire au début de la cinquantaine (oui l’âge, c’est relatif). Ce qu’il faut comprendre est que les hommes qui reçoivent un tel diagnostic ont généralement franchi le cap des 65 ans. Lorsqu’un homme appelle chez PROCURE pour parler à une de nos infirmières spécialisées en uro-oncologie, une des premières questions est… quel âge avez-vous? Et une des premières réactions lorsque la personne concernée est au début de ses 50 ans est… vous êtes très jeune!


Première partie du témoignage de Serge

« Nous sommes en 2011, j’ai 50 ans, je suis en pleine forme, en couple, avec un job à temps plein. Tout va bien, madame la Marquise, sauf une chose: depuis un an, mon sperme sort au compte-goutte lorsque j’éjacule. Je suis surpris, un peu inquiet, mais pas assez pour consulter tout de suite. Sinon, je n’ai aucun symptôme, donc rien d’urgent qui m’amènerait à consulter… surtout à l’urgence d’un centre hospitalier avec ses files d’attente. Non merci, pas pour moi!

J’en parle finalement à mon médecin de famille, qui, à la suite des résultats de mon bilan sanguin, m’annonce qu’avec un taux d’APS de 21, je dois voir un urologue… et ça presse, dit-elle. Je rencontre l’urologue référé par mon médecin; on répète tous les tests (APS, toucher rectal, scan, etc.) et toujours avec un taux d’APS élevé, je n’ai pas le choix, il faut faire une biopsie. Mon diagnostic me tombe sur la tête comme une avalanche de rocs ou de roches ou de peu importe. Disons que le mal était déjà fait. Mettez-vous à ma place: tous mes échantillons de la biopsie étaient atteints, score de Gleason de 10/10, cancer de stade 4 et, selon mon urologue, trois ans max à vivre. J’ai perdu connaissance on the spot. Au même moment, ce qui veut dire au moment du diagnostic, ma blonde me quitte. Elle met un terme à notre relation, la maladie n’étant pas sa tasse de thé.

On m’annonce donc que j’ai trois ans à vivre et qu’il faut m’opérer immédiatement. On me dit, si tu te réveilles avec une sonde, c’est beau. Sinon… À mon réveil, je veux savoir ce qui s’est passé et j’apprends que ce n’est pas ce que je souhaitais… entendre. Métastases aux ganglions, dont une tumeur de la grosseur d’une balle de golf. Outch! Pour la sonde, j’ai oublié de poser la question. Disons, que je m’en foutais rendus-là. Et on repassera pour mon urologue, l’empathie n’étant pas sa tasse de thé non plus, comme pour ma blonde.

J’étais littéralement effondré. Scintigraphie osseuse négative, je débute une hormonothérapie, sans succès. Ensuite c’est une succession de traitements (comprimés, injections) qui n’arrive pas à maitriser ce crabe. Le couperet tombe lorsque mon urologue m’annonce que l’on passe à la chimio pour en venir à bout. C’est à ce moment-là que je contacte PROCURE, qui m’invite à aller chercher une 2e opinion à savoir si toutes les options de traitements avant de passer à une chimio ont été épuisées. En rétrospective, être allé chercher une deuxième opinion fut la meilleure décision de ma vie. Comme quoi une deuxième opinion et ne pas se laisser décontenancer par des paroles peu encourageantes, voir négatives, peuvent changer le cours d’une vie. J’en sais quelque chose. »

Un nouveau souffle

« Je passe d’un cancer létal à un cancer localement avancé suite à une nouvelle batterie de tests au CUSM. Je suis un candidat pour un traitement de radiothérapie, ce que j’accepte sur le champ. L’espoir est au rendez-vous. L’amour également. Je fais la rencontre d’un ange, qui m’accompagne à mes 36 traitements de radio. Aucunement décontenancée par mon cancer et tous les effets secondaires des traitements, elle est toujours à mes côtés. C’est ma partenaire de vie, ma complice, mon amoureuse.

Je n’ai pas encore réussi à complètement mettre à la porte l’intrus qui essaie de squatter mon corps, mais nous l’avons à l’œil. Présentement sous protocole de recherche pour les 5 prochaines années, je réponds merveilleusement bien à mon traitement: mon APS est stable et à zéro, je n’ai qu’un minimum d’effets secondaires, aucun symptôme ou douleur.

Malgré quelques pointes d’anxiété, je suis enfin serein face à cette maladie et je mords au maximum dans la vie, la mienne. »

Serge

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